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PARAMOUNT MX+ |
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Installation |
La monture est livrée dans 2 cartons séparés. Le premier contient la monture proprement dite, le second contient les 2 contrepoids de 9 kg, la mini raquette, le logiciel The Sky X sur clef USB, les cables et l'alimentation. La base de la monture est carré, avec 4 vis pour la fixer à la platine du pied colonne. Mon pied colonne comporte 3 tiges filetées, il a fallu faire faire à SKYMECA une base adaptée à ma nouvelle monture. Il faut faire attention à bien orienter la plaque vers le nord car la monture à un mouvement maximum en azimut que de 7 °. Sur la base de la monture se trouve un niveau à bulle permettant de regler l'horizontalité.
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Passage des cables |
Les montures Paramount permettent de faire passer tous les cables à l'intérieur des 2 axes : ascension droite et déclinaison. Cela permet de ne plus avoir une tresse de cable descendant des caméras vers le sol avec les risques d'accrochage quand la monture bouge, et la mauvaise influence de cette tresse sur l'autoguidage. Les cables passent par l'emplacement du viseur polaire (emplacement non utilisé puisque les paramount n'ont pas de viseur polaire car la mise en station se fait par le logiciel The Sky X). Une petite trappe permet de récupérer les cables sortant du premier axe. Il faut savoir que l'intérieur de la monture contient déjà pas mal de cable (cables des moteurs, cable USB et d'alimentation 5v et 12 v à la platine) ce qui limite le passage des cables propre à l'utilisateur. Pour ma part, j'ai réussi à faire passer le cable USB de ma Caméra, l'alimentation des 2 caméras (imageur et guidage). Une fois franchi ce premier passage il faut ensuite ramener les cables selon le deuxième axe, tout en laissant une boucle afin que les cables puissent tourner en même temps que l'axe. La lumière pour renvoyer les cables vers le haut est assez petite et une fois encore le passage est déjà pris par les cables de la Paramount. Ensuite on les fait ressortir sous la platine de fixation de l'optique (à gauche sur l'image) Là encore le trou est assez petit. Si vos cables ont des grosses fiches ou des filtres ferrite non démontable, ils ne passeront pas !! La platine permet cependant de brancher 2 USB, l'autoguidage via une prise RJ12, un focuser, et 3 alimentations : 5 et 12 V par jack et une sortie 48 V. La sortie 48 V n'est pas alimentée par la monture. c'est simplement un report de la prise à la base de la monture permettant de brancher une alimentation 48 v. Le connecteur n'est pas franchement standard, et il faudra jouer du fer à souder si on veux pouvoir l'utiliser. Il faut faire attention aux cables lorsqu'on refixe la platine porte intrument, car on peut coincé un cable et le couper. Mon cable USB de ma caméra en a fait les frais. je l'ai retrouvé coupé net !!
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Montage de l'optique |
La Paramount a une platine qui permet de fixer différentes queue d'arronde Vixen, Losmandy, etc... Elle est fixé par 6 vis à la monture. La queue d'arronde est fixé à la platine par 3 vis. Il n'y a pas de vis de sécurité évitant un glissement de la queue d'arronde et du téléscope. Cela peut surprendre mais une fois serré ça ne bouge plus du tout. La monture est prévue pour 45 kg de charge donc ça doit tenir ! |
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Raquette de commande |
Pas de raquette de commande sur cette monture, juste un boitier avec 1 joystick, un sélecteur de vitesse et un bouton sur le côté. Le joystick permet de faire bouger les 2 axes, et le bouton commande des leds rouges situé à la base de la monture pour avoir un éclairage d'appoint. Tout se pilote par logiciel. |
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The Sky X |
Le logiciel de pilotage est le logiciel The Sky X. Je ne rentrerais pas dans le détail du soft, le mode d'emploi fait 700 pages !! La version livrée avec la Paramount est la version professionnelle qui comporte un certain nombre d'add-on très utile : Gestion des caméras , du guidage, de la mise au point, des domes, ........ |
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Mise en station |
La mise en sation est très simple. elle se fait en 3 étapes : Première étape : une approche du pole : Pour cette étape The Sky X demande de pointer un objet brillant (planète, lune voir soleil). Une fois fois pointé, il faut bouger l'azimut et/ou la latittude pour amener l'objet au centre de l'image. Deuxième étape : Grace à Tpoint, The Sky X va faire une modélisation du ciel en mesurant l'astrométrie d'un certain nombre de champ. Il en faut environ 25 répartis sur la ciel pour faire cette deuxième étape. Avec la version professionnelle, cette étape est automatique. c'est le programme qui choisi les champs à faire en fonction des limites de visibilité du ciel de notre observatoire (toit, arbre, montage). La séquence se lance. 1er point, 1ère image, 1ère astrométrie puis deplacement au point suivant. etc.La séquence complête ne prend pas plus de 30 minutes. A l'issue, The Sky X nous donne un rapport comme ci-contre, indiquant de combien de seconde d'arc nous devons bouger l'azimut et la latitude. Sur les Paramount, les axes sont gradués ce qui est très facile a régler. Troisième étape : on efface le modèle de pointage et on le relance. Cette fois sur le rapport les mouvement en azimut et en latitude a effectuer doivent être quasi nul. Le rapport donne également, les mouvements en azimut et en altitude pour des cas de figure bien determiné. par exemple pouvoir faire un suivi sans autoguidage. |
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Modèle de pointage |
Le modèle de pointage va permettre à la monture de pointer les objets avec une efficacité redoutable. Le principe est le même que pour la mise en station, mais le nombre de champ a réaliser est plus important entre 50 et 300 ! Plus il y en a, mieux c'est. Ensuite on active le "Super Modèle" qui va éliminer les points abberants, et tenir compte des erreurs d'alignements, de flexion, etc.. Le résultats est donné sous forme de graphique indiquant l'erreur de pointage ici 9.5 seconde d'arc avec une focale de 2 m ! Pour améliorer encore le suivi, il y a l'option Protrack, qui en temps réel corrige les micro-erreurs de pointage. |
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PEC |
Software bisque annonce une erreur périodique de 7 seconde d'arc. Sur la mienne je trouve 5.8 secondes d'arc.
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Après apprentissage du PEC, l'erreur périodique descends à 1.6 secondes d'arc. |
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